
Colloque SFP 2015 à Strasbourg
Le LPC, laboratoire membre de l'organisation du colloque de la Société Française de Psychologie, qui se tiendra à Strasbourg du 02 au 04 septembre 2015.
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Informations posters:
Session 1 Posters: Psychologie sociale/ mercredi 02/09, sessions de 10h et 16h.
Session 2 Posters: Développement,Vieillissement/ Jeudi 03/09, session de 10h.
Session 3 Posters: Psychologie cognitive/ Jeudi 03/09, sessions de 13h et 16h30.
Session 4 Posters: Santé, Clinique, Neuropsychologie/ Vendredi 04/09, session de 10h.
CONFÉRENCIERS INVITÉS
Vincent YZERBYT : Conférence le mercredi 2 septembre 2015 | Présentation Vincent Yzerbyt est professeur en psychologie sociale à l'Université de Louvain-la-Neuve. Il s'intéresse à la cognition sociale, aux stéréotypes et aux relations intergroupes. Après des premiers travaux sur l'effet brebis galeuse et l'effet de surexclusion de l'endogroupe, il s'est penché sur les questions de formation, de préservation et de suppression des stéréotypes. Ses recherches montrent que les gens ne s'appuient pas seulement sur les stéréotypes pour des raisons cognitives, mais aussi pour des raisons motivationnelles et sociales. Il a étudié la perception des groupes en examinant les aspects d'homogénéité, d'entitativité et d'essentialisme. Depuis une dizaine d'années, il examine la dynamique qui sous-tend les deux dimensions fondamentales de perception sociale et, singulièrement, le phénomène de compensation. Ancien président de l'Association Européenne de Psychologie sociale, il a été éditeur associé de BJPS, PSPB et JPSP ainsi que l'éditeur fondateur de SPPS. Pour plus d'informations, consulter la page personnelle du conférencier : http://perso.uclouvain.be/vincent.yzerbyt/ Dix ans de recherche sur la compensation entre compétence et chaleur : Bilan et perspectives Depuis une décennie, un nombre appréciable de recherches met en évidence l'existence d'une relation de compensation entre les deux grandes dimensions fondamentales de la perception sociale que sont la compétence et la chaleur. Ce mécanisme compensatoire se déploie dans une série impressionnante de contextes et se manifeste même dans des mesures implicites. Nous tirerons un bilan en mettant en avant des travaux récents permettant de pointer les dynamiques interpersonnelles et intergroupes à l'œuvre. Dans le même temps, la réflexion sur la logique de compensation s'inscrit dans un cadre théorique mettant en avant ces deux dimensions fondamentales. A cet égard, nous présenterons un panorama des propositions explorées dans la littérature et offrirons des pistes de réconciliation entre différents modèles. -------------------------------------------------------------------------- |
Jacques JUHEL : Conférence le mercredi 2 septembre 2015 | Présentation Jacques Juhel est professeur de psychologie différentielle à l'Université Rennes 2 où il dirige le Centre de Recherches en Psychologie, Cognition, Communication (EA 1285) et le Centre de Formation des Conseillers d'Orientation-Psychologues. Ses recherches portent sur les mécanismes psychologiques qui sous-tendent les variations interindividuelles dans le traitement de l'information, le contrôle et l'orientation de la conduite, en tentant d'articuler l'analyse des différences entre individus et celle de la variabilité intra-individuelle et du changement dans les attitudes et les comportements. Son intérêt pour la modélisation psychométrique l'a amené à utiliser les modèles à variables latentes à la fin des années 80 et depuis, à suivre l'évolution des modèles d'équations structurelles vers un cadre unifié de modélisation statistique. Pour plus d'informations, consulter la page personnelle du conférencier : perso.univ-rennes2.fr/jacques.juhel Perspectives offertes et risques courus par l'emploi des modèles d'équations structurelles en psychologie Les études expérimentales ou quasi-expérimentales effectuées en psychologie reposent généralement sur la construction d'une représentation formalisée des relations entre les variables considérées au regard du phénomène étudié. Certaines de ces relations, non déterminées a priori, mesurent simplement une association. D'autres, orientées par hypothèse, font intervenir plus ou moins explicitement la notion de cause. Les modèles d'équations structurelles (SEM) mettent en œuvre des méthodes statistiques qui permettent de modéliser avec une très grande souplesse l'organisation de ces variables et de mettre à l'épreuve des hypothèses, orientées ou non, relatives à leur structure d'ensemble. Nous nous proposons de discuter des avantages et des difficultés des SEM. En nous appuyant sur plusieurs illustrations de recherche, nous distinguerons l'analyse des structures de covariance (modèle LISREL) de l'analyse basée sur les composantes (modèle PLS). Dans un second temps,nous aborderons la question de l'interprétation causale dans les situations où l'aléatorisation des participants est impossible en insistant sur la nécessité de tester la consistance des estimations fournies par ce type de modélisation. -------------------------------------------------------------------------- |
Michel FAYOL : Conférence le jeudi 3 septembre 2015 | Présentation Michel Fayol est actuellement Professeur émérite à l'Université de Clermont Auvergne Blaise Pascal. Il a créé et dirigé de 1984 à 1998 le LEAD CNRS (Dijon) puis dirigé de 1999 à 2007 le LAPSCO CNRS (Clermont-Ferrand). Il a été membre de l'Observatoire National de la Lecture (1996-2007) et chargé des Sciences cognitives à l'Agence Nationale de la Recherche. (2008-2012). Pour plus d'informations, consulter la page personnelle du conférencier : lapsco.univ-bpclermont.fr/persos/fayol/ De l'apprentissage aux apprentissages, et réciproquement Au cours des trois dernières décennies, les recherches relatives aux apprentissages ont adopté deux grandes perspectives. La première, dans la tradition des recherches fondamentales, a travaillé à déterminer quels processus généraux sont à l'œuvre dans l'apprentissage en général. La seconde, a abordé des questions plus spécifiques portant sur des apprentissages particuliers (la lecture, les mathématiques, l'écriture, le dessin). Cette présentation tentera de mettre en relation les deux perspectives et de montrer comment leurs interactions contribuent à un enrichissement mutuel. -------------------------------------------------------------------------- |
Franck RAMUS : Conférence le jeudi 3 septembre 2015 | Présentation Franck Ramus est directeur de recherches au CNRS et professeur attaché à l'Ecole Normale Supérieure. Il travaille au Laboratoire de Sciences Cognitives et Psycholinguistique, Institut d'Etude de la Cognition, Ecole Normale Supérieure à Paris au sein duquel il dirige l'équipe " Développement cognitif et pathologie ". Il est également co-directeur du Master ne Sciences Cognitives (ENS, EHESS, Université Paris-Descartes). Ses recherches portent sur le développement cognitif de l'enfant, ses troubles (dyslexie développementale, trouble spécifique du langage, autisme), ses bases cognitives et cérébrales, et ses déterminants génétiques et environnementaux. Pour plus d'informations, consulter la page personnelle du conférencier : www.lscp.net/persons/ramus/fr/cvfr.html Bases cérébrales de la dyslexie développementale Dans quelle mesure le cerveau des enfants dyslexiques diffère-t-il de celui des autres enfants ? Nous tenterons d'apporter les réponses les plus actuelles à ces questions, d'une part au niveau fonctionnel, en examinant les oscillations corticales en réponses à des stimuli auditifs, et d'autre part au niveau anatomique, à l'aide de multiples analyses de volumes de matière grises, d'épaisseur de cortex, de morphométrie des régions cérébrales et des propriétés de la matière blanche. -------------------------------------------------------------------------- |
Rébecca SHANKLAND : Conférence le vendredi 4 septembre 2015 | Présentation Rébecca Shankland est Psychologue, Maître de Conférences en psychologie à l'Université Grenoble-Alpes. Elle est spécialisée dans le champ de la psychologie positive et de la Mindfulness et s'intéresse en particulier à la manière de développer des attitudes, compétences et comportements qui constituent des facteurs de résilience et de bien-être durable. Ses travaux portent actuellement sur des comparaisons de programmes Mindfulness et psychologie positive en termes d'efficacité et de mécanismes impliqués. Elle étudie également les ponts possibles entre Mindfulness et psychologie positive et sur la création et l'évaluation de programmes association les deux approches. Pour plus d'informations, consulter la page personnelle de la conférencière : 1001metm.com/formationbafa/wp-content/uploads/2013/09/CV_Rebecca_Shankland-05-2012.pdf . La psychologie positive : déterminants du bien-être et leviers de changement Le développement des recherches en psychologie a permis d'importants progrès dans la compréhension et l'accompagnement des personnes en souffrance. Au tournant du 21e siècle, sous l'impulsion d'éminents chercheurs tels que Martin Seligman, une nouvelle orientation de recherche et d'accompagnement a été proposée dans le but de mieux comprendre le fonctionnement humain dit " optimal " et de valider des interventions favorisant le développement d'un bien-être durable. Cette conférence propose une synthèse des principaux déterminants du bien-être étudiés et des applications pratiques en psychologie positive, tout en soulignant certaines précautions à prendre pour éviter de tomber dans les travers de la poursuite du bonheur. -------------------------------------------------------------------------- |
Gisèle HARRUS-REVIDI : Conférence le vendredi 4 septembre 2015 | Présentation Gisèle Harrus-Révidi était directrice de recherche à Paris 7 - Diderot jusqu'en 2005. Psychanalyste et membre de la Société de Psychanalyse de Paris (SPP) depuis 1995, elle dirige actuellement et depuis 2002, la revue Champ Psy. Elle est par ailleurs responsable scientifique des nouvelles traductions de Freud chez Payot et rédactrice de nombreuses préfaces en Petite Bibliothèque Payot. Elle est par ailleurs auteur d'une cinquantaine d'articles et de 8 ouvrages principaux. Pour un aperçu sur la bibliographie de la conférencière : www.payot-rivages.net/index.php La nécessaire non scientificité de la psychologie clinique et de la psychanalyse Sur le thème " sciences et société ; fonctionnements et dysfonctionnements ", psychologie clinique et psychanalyse se trouvent dans une position difficile. Si les critères statistiques de toute science dure sont respectés on aboutirait, au mieux à un ersatz de DSM, au pire à des généralisations dont le sens voire la finalité serait la négation de l'objet même de leur savoir. La clinique, le savoir clinique, épistémologiquement, est née au lit du malade. Elle a donc affaire à l'individu et à lui seul ; cependant le praticien qui observe est dans la collation de signes, de signifiants rapportée à l'individualité et ne prenant sens que par un assemblage particulier (Foucault, Naissance de la clinique). Référer au général en ne tenant compte que de l'agencement du particulier, telle est la tâche difficile du clinicien. -------------------------------------------------------------------------- |